2005
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Mariejo Ferreira et al., « Brésil : une séparatin « à l’amiable » entre l’Église et l’État », Matériaux pour l'histoire de notre temps, ID : 10.3406/mat.2005.1025
Contrairement au cas français et au cas mexicain pour l’Amérique latine, la séparation de l’Église et de l’État au Brésil, promulguée par la République brésilienne naissante (1889) le 17 janvier 1890, n’a pas engendré de réel conflit. À l’inverse, cette séparation semble avoir mis un terme à une période conflictuelle entre les deux pouvoirs, État et Église. En abolissant définitivement le système du patronage, qui assujettissait l’épiscopat brésilien au pouvoir civil, le décret de séparation donne au contraire à l’Église brésilienne l’autonomie et la liberté qui lui permettent d’entreprendre une réforme de fond du catholicisme national.