Câteva date privind încetarea funcţionării cetăţii de la Caraşova-Grad (jud. Caraş-Severin) / Quelques données sur la fin de la forteresse de Caraşova- Grad (dép. de Caraş-Severin)

Fiche du document

Date

2009

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Sujets proches Fr

Citadelle Forteresse

Citer ce document

Silviu Oţa et al., « Câteva date privind încetarea funcţionării cetăţii de la Caraşova-Grad (jud. Caraş-Severin) / Quelques données sur la fin de la forteresse de Caraşova- Grad (dép. de Caraş-Severin) », Materiale şi cercetări arheologice, ID : 10.3406/mcarh.2009.1076


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr Ro

Il existe peu de documents concernant la forteresse médiévale de Caraşova (nous allons utiliser le nom officiel d’aujourd’hui afin d’éviter toute confusion). Aussi maintes interprétations erronées, voire fantaisistes, se sont-elles glissées dans la littérature de spécialité. La situation s’est amplifiée en raison de plusieurs facteurs. Nous avons discuté les causes qui ont mené aux erreurs d’interprétation sur le site de Caraşova-Grad, à savoir l’absence des fouilles archéologiques, une traduction fautive des textes plus anciens écrits par les historiens de l’empire Autrichien-hongrois, de même que le désir de certains historiens de considérer la forteresse plus ancienne qu’elle ne l’était en réalité. La confusion est due à l’existence dans la même période de deux cités qui avaient apparemment des noms semblables. Nous faisons une analyse des informations archéologiques relevantes pour la dernière phase de fonctionnement de la forteresse : la destruction de l’enceinte no. 3 sur le côté de sudouest de la colline, un niveau d’incendie de la tour près du premier fossé de défense, daté à partir d’un couteau de Stiria, une pointe de lance (qui pourrait se dater à la fin du XVIe siècle), la situation stratigraphique de la section 5/ 2001 et un four en pierre dressé après un premier écroulement des bâtiments intérieurs et de l’enceinte. Par conséquent, dans cette étape de la recherche, nous pourrions parler d’une destruction violente de la forteresse, achevée par le démantèlement presque total de l’enceinte no. 3, l’incendie de la tour des côtés nord et nord-ouest et la destruction des parties hautes des bâtiments intérieurs et des enceintes. La plupart du matériel des remparts est arrivée dans le premier fossé de défense ou bien s’est écoulée dans l’abîme. Une autre partie, toute petite, a été identifiée derrière l’enceinte no. 2 ou près des bâtiments intérieurs. La conclusion de cette première étape serait qu’une grande quantité de pierre provenue des écroulements avait été probablement emportée de la fortification, dans divers moments, sans pouvoir pour autant préciser à quel but (réutilisation, les chercheurs de trésors qui dégageaient l’endroit pour récupérer des pièces de valeur). La grande quantité de pierre serait un argument fort à cet égard. Compte tenu de cette importante quantité de pierre, nous pourrions affirmer que la forteresse avait eu une hauteur plus grande que l’on ne voit à présent. Suite à notre observation archéologique préliminaire, nous pouvons dire, dans cette étape de la recherche, que la fortification a subi deux grandes destructions à des époques relativement rapprochées. Reposant sur le matériel archéologique, il serait difficile à dire si la première grande destruction est due aux incursions ottomanes environ la bataille de Mohács ou vers l’année 1551 lorsqu’on a créé le pachalik de Timişoara. Ce qui est sûr c’est que, entre 1526-1551, la forteresse a subi une destruction importante, suivie par une autre, probablement en 1595, selon les mentions génériques dans les documents. Le seul matériel trouvé dans la forteresse qui ait une provenance ottomane certaine est une monnaie frappée pendant le règne de Bajazet II (1481-1512). Mais cette monnaie se trouvait dans une zone de résidus ménagers et nous ne pourrons pas l’utiliser en tant qu’élément de datation absolue pour la chronologie de la forteresse.

De-a lungul timpului, mai multe interpretări eronate, sau chiar fanteziste, au fost puse în circulaţie în legătură cu cetatea medievală de la Caraşova. Greşelile unor istorici şi arheologi au fost amplificate şi datorită confuziei, voite sau nu, cu cetatea de la Haram, deşi fortificaţia în discuţie, Caraşova (Krassófővár) nu este cea de la Haram (Krassóvár). Datele oferite de sursele istorice asupra sfârşitului cetăţii sunt sumare. Informaţia arheologică este relativ sumară, dar esenţială pentru clarificarea modului în care a încetat să mai fie utilizată cetatea Caraşova. Câteva elemente pot fi aduse în discuţie : distrugerea incintei nr. 3 pe latura de sud-vest ; prezenţa unui nivel de incendiere a turnului de lângă primul şanţ de apărare, datat cu un cuţit de Stiria ; un vârf de lance care poate fi datat la sfârşitul secolului al XVI-lea ; situaţia stratigrafică din S 5/ 2001 ; reutilizarea cetăţii după o primă distrugere. Ceea ce putem spune în acest stadiu al cercetării, ca observaţie arheologică preliminară, este faptul că fortificaţia a suferit două mari distrugeri într-un interval de timp relativ scurt.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en