Densité et répartition des évêchés dans les provinces africaines au temps de Cyprien

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1984

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Yvette Duval, « Densité et répartition des évêchés dans les provinces africaines au temps de Cyprien », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1984.1413


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Yvette Duval, Densité et répartition des évêchés dans les provinces africaines au temps de Cyprien, p. 493-521. La liste des signataires des Sententiae episcoporum de 256 et les évêques mentionnés dans la correspondance de Cyprien, permettent de répertorier plus de 130 évêchés en Afrique au milieu du IIIe siècle; or les efforts de Cyprien pour organiser les relais de diffusion de ses directives vers les «collègues» qu'il sait ne pas toucher directement, prouvent l'existence d'autres évêchés africains, en plus des 130 connus. Ce nombre d'évêques est exceptionnel par rapport aux autres chrétientés d'Occident et d'Egypte. Des travaux récents permettent de localiser la plupart de ces très nombreux évêchés, qui correspondent en général à des cités, mais aussi, dans certains cas rares, à des communautés sans structures municipales. De plus, cette floraison de sièges épiscopaux (distants de 3 ou 4 km, au (v. au verso) centre de la Proconsulaire) soulève plusieurs problèmes, celui des raisons d'une telle densité, mais aussi des mécanismes de la création de nouveaux évêchés. Enfin on est amené à percevoir, dès ce milieu du IIIe siècle, une provincialisation de fait de l'Église africaine. S'il faut renoncer à l'hypothèse d'un «concile de Lambèse» dans les années 240, pourtant, face à Cyprien, les évêques de Numidie témoignent, autour de celui de Lambèse, d'une cohésion probablement fondée sur des structures de concertation attestant une province ecclésiastique au moins en gestion. Quant à la Maurétanie (largement christianisée à cette date), l'absence de ses évêques aux conciles cyprianiques - à de rares exceptions près - pourrait s'expliquer par leur divergence de vue avec Carthage sur le rebaptême des hérétiques, ce qui conduirait à supposer entre eux une cohésion, sinon une Église provinciale maure tournée vers Rome.

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