L'emblema de l'Enlèvement d'Europe à Préneste (Barberini-Oldenburg) ou l'histoire d'une mosaïque «oubliée» du temple de la Fortune

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1986

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Odile Wattel de Croizant, « L'emblema de l'Enlèvement d'Europe à Préneste (Barberini-Oldenburg) ou l'histoire d'une mosaïque «oubliée» du temple de la Fortune », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1986.1513


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Odile Wattel-de Croizant, L'emblema de l'Enlèvement d'Europe à Préneste (Barberini-Oldenburg) ou l'histoire d'une mosaïque «oubliée» du Temple de la Fortune, p. 491-564. L'emblema de l'Enlèvement d'Europe du temple de la Fortune à Préneste (Barberini-Oldenburg) constitue un document exceptionnel pour la connaissance de l'ornementation musivale des bâtiments du secteur méridional. La scène marine est parfaitement adaptée au cadre qui l'abritait : le nymphée des Propylées de la voie des Arcioni. Les correspondances stylistiques entre ce panneau et les célèbres pavements (« nilotique », « aux poissons») de l'«antre des sorts» et de la «salle absidiale» ont révélé une conception architecturale et décorative unitaires pour le sanctuaire inférieur; les détails techniques ont permis d'identifier ces «pavements d'un genre nouveau» avec les lithostrota pliniens. Ces trois compositions ont été exécutées par un atelier commun, d'origine locale, mais pénétré d'in- (v. au verso) fluences gréco-alexandrines, qui font penser à une co-production romano-alexandrine, intervenue à l'époque des restaurations syllaniennes. Dans le répertoire iconographique consacré à l'Enlèvement d'Europe, la figuration du groupe de dos reste inhabituelle et pourrait s'inspirer d'un modèle pictural original, telle la peinture d'Antiphile exposée à Alexandrie et reproduite à Rome au portique de Pompée. À l'évidence, il s'agissait d'un tableau assez célèbre pour donner lieu à une série de répliques en mosaïques: un «emblema portatif» de Cannes (Sainte-Marguerite) propose une copie miniaturisée, mais fidèle du motif central de l'œuvre prénestine.

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