1990
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Leïla Ladjimi Sebaï, « À propos du flaminat féminin dans les provinces africaines », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1990.1686
Leïla Ladjimi Sebaï, À propos du flaminat féminin dans les provinces africaines, p. 651-686. 68 flaminiques nous sont connues en Afrique à travers une documentation qui reste essentiellement épigraphique; chronologiquement, les textes appartiennent surtout aux IIe et IIIe siècles et proviennent pour la plupart, de Proconsulaire. La multiplicité et la variété des titulatures renvoient bien entendu à la signification exacte de ce titre, à l'objet du culte, à la durée du sacerdoce et au mode d'élection. Être flaminique ne signifiait pas être l'épouse du flamine; le flaminat féminin reste néanmoins lié à un contexte familial (familles de flamines). Les femmes, comme les hommes d'ailleurs, ont exercé leur prêtrise : (v. au verso) - dans le cadre de la province (2 exemples en Maurétanie Tingitane); - dans le cadre de la cité; - dans le cadre de la confédération Cirtéenne (2 exemples). Lié par dessus tout au contexte économique et social, ce titre qui s'inscrit dans la fameuse «course aux honneurs», témoigne bien de l'importance du rôle de la femme au sein de la société africaine à l'époque romaine.