Les fresques de Pablo de Céspedes à l'église de la Trinité-des-Monts à Rome

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1990

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Falley D'Este Lauriane, « Les fresques de Pablo de Céspedes à l'église de la Trinité-des-Monts à Rome », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1990.4083


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Lauriane Fallay d'Esté, Les fresques de Pablo de Céspedes à l'église de la Trinité-des-Monts à Rome, p. 43-76. Cette étude présente un artiste espagnol, Pablo de Céspedes (1538-1608) qui a travaillé à Rome de 1559 à 1577, dans la mouvance des frères Zuccaro. Ses œuvres romaines, aujourd'hui en grande partie disparues, sont attestées par Baglione, l'abbé Titi, Vasi et Lanzi. Artiste indépendant, lettré, amateur d'antiques et collectionneur, Céspedes s'intéresse à toutes les formes d'expression artistique. Il a aussi laissé plusieurs fragments d'ouvrages théoriques qui présentent ses idées esthétiques, à la lumière de son expérience d'artiste. Francisco Pacheco, l'auteur de l'Art de la Peinture (1649), artiste et théoricien, lui devra beaucoup. Les fresques de l'église de la Trinité-des-Monts à Rome, objet de cette étude, - un cycle consacré à la Vierge -, représentent l'unique ensemble (v. au verso) conservé. Œuvre de jeunesse, datable des années 1560 environ, elles révèlent un artiste déjà en possession de tous ses moyens, qui a très vite assimilé l'art de la fresque, des Grotesques, du paysage. Céspedes, cependant, cherche encore son style : Volterra, Taddeo Zuccaro, Salviati, inspirent ici son pinceau, plus que Corrège auquel on l'a souvent, à tort, comparé, l'art de la couleur combiné à celui du dessin lui ayant valu, en effet, le surnom de Corrège espagnol. Il a apporté un nouveau souffle à l'Espagne, en introduisant en Andalousie l'élégance des formes maniéristes, l'éclat de la couleur, un art raffiné, tel qu'il se pratiquait à Rome dans cette seconde moitié du XVIe siècle. Pablo de Céspedes est avec Becerra et plus peut-être, le jalon le plus important entre l'Andalousie et Rome à l'époque du Maniérisme triomphant.

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