1992
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Jean Dhombres, « Des théorèmes de la Révolution, ou l'inscription des mathématiques dans l'Histoire », Mélanges de l'école française de Rome (documents), ID : 10.3406/mefr.1992.4208
Jean Dhombres, Des théorèmes de la Révolution, ou l'inscription des mathématiques dans l'Histoire, p. 191-214. Parce qu'elles sont porteuses d'une vérité paraissant immuable dès qu'elle est découverte, les mathématiques se présentent comme négatrices d'Histoire. A fortiori, elles sont rebelles à la notion d'événement. Ce qui ne rend pas vain le questionnement, mais oblige à en qualifier les termes. On le fera pratiquement à partir de deux exemples. L'un tient à la géométrisation de l'analyse et remonte au monde d'Alexandrie et d'Apollonios, l'autre engage la «méthode révolutionnaire» suscitée en 1794 pour l'apprentissage accéléré des sciences.