Alexandreia christiana : un nouveau rôle historique pour la capitale de l'Égypte en Orient

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1996

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Annick Martin, « Alexandreia christiana : un nouveau rôle historique pour la capitale de l'Égypte en Orient », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1996.1932


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Annick Martin, Alexandreia christiana : un nouveau rôle historique pour la capitale de l'Egypte en Orient, p. 159-173. Réfléchir sur Alexandrie capitale «égyptienne» dans le cadre du projet «Mégapoles» impliquait d'étudier l'impact du développement du christianisme tant sur la géographie et le tissu social de la ville que sur le système relationnel entre Alexandrie, Église-mère, et l'Egypte. En l'espace d'un siècle et demi, avant le concile de Nicée (325), les anciennes métropoles de nomes sont devenues autant de sièges épiscopaux dont les titulaires sont tous consacrés par l'évêque d'Alexandrie. Également étendue à la Cyrénaïque, cette mainmise de l'Église alexandrine, y compris économique, n'a nullement été affectée par les fluctuations de la géographie administrative durant cette période. Elle fait de la métropole alexandrine l'Église la plus puissante en Orient. L'espace urbain, comme celui de la khôra ici étendue (v. au verso) à l'Egypte entière, est encadré par tout un réseau d'églises, de clercs et de monastères assurant formation et assistance diverse à la population. Dans la ville cosmopolite, les affrontements ethnico-religieux restent les plus fréquents. C'est aussi pourquoi les manifestations d'unité populaire lors des adventus du préfet ou de l'évêque ne mettent que mieux en valeur l'image de paix sociale que le pouvoir, tant civil que religieux, veut imposer.

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