La perception grecque du territoire sacré

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2001

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Jean Rudhardt, « La perception grecque du territoire sacré », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.2001.10665


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Résumé Fr

Un rapide examen du vocabulaire grec relatif à ce que nous nommons «espace » nous renvoie à un ensemble de perceptions concrètes et matérielles. Les objets que les Grecs qualifient de «sacré » (hierós) sont eux aussi diversifiés, et toujours dotés d’une qualité matérielle. Parmi ces objets, certains lieux sont privilégiés. Le bois sacré de Colone, par exemple, est reconnu comme tel sans qu’il soit besoin de faire appel à un marqueur : aucune statue, aucun autel ne désigne d’abord la qualité sacrée de l’endroit. La reconnaissance de cette qualité suppose donc, de la part des Grecs, une autre démarche que celle de l’iconologue. La présence d’une image cultuelle ou d’un autre signe permettra tout au plus d’identifier les dieux dont on pressent la présence et auxquels l’endroit, effectivement, appartient. Pour comprendre la conduite religieuse des Grecs, il importe d’entrer dans leur psychologie, et de raisonner en utilisant leurs concepts, dans l’espoir de partager les sentiments qu’ils éprouvaient. Cela ne peut se faire qu’à travers une analyse de leur vocabulaire religieux.

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