Grands livres et comptes annexes : l’«épaisseur» comptable de la papauté d’Avignon

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2006

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Philippe Genequand, « Grands livres et comptes annexes : l’«épaisseur» comptable de la papauté d’Avignon », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.2006.9416


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Résumé Fr

Estimant que l’étude des seuls registres de la trésorerie ne permet pas une connaissance suffisamment approfondie des mécanismes comptables et administratifs à la fin du siècle d’Avignon, le présent article propose plusieurs exemples de ce qu’apporte une étude croisée de ces derniers et des épaves subsistantes des comptabilités de niveau inférieur d’une part, des renseignements fournis par la connaissance des carrières, d’autre part. L’exemple de l’office de la cire amène ainsi à conclure à une forme de falsification comptable qui induit une image incorrecte des fonctionnements de la cour. Les registres d’Introitus et Exitus laissent en effet croire que le maître de la cire puise dans sa fortune personnelle pour alimenter la curie en luminaires alors que les fonds nécessaires sont obtenus des contribuables de la collectorie de Provence.

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