Se gouverner dans la mobilité : érudits et patriciens entre Rome et Florence au XVIIe siècle

Fiche du document

Date

2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

Lettrés Érudits

Citer ce document

Caroline Callard, « Se gouverner dans la mobilité : érudits et patriciens entre Rome et Florence au XVIIe siècle », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.2007.10317


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Cet article a pour objet les fréquents allers-retours effectués par les érudits florentins entre Florence et Rome, capitales respectives des États toscans et pontificaux au XVIIe siècle, et dont la fréquence est à peine perturbée par le déclenchement de la première guerre de Castro entre les deux États (1643-1644). On propose de voir dans les compétences circulatoires mises en oeuvre par les individus, examinées au fil de leur correspondance et de leur journaux, le modèle d’un habitus leur permettant de mettre à distance, politiquement, socialement, symboliquement mais aussi concrètement, le rapport de sujétion à leur prince «naturel», réaffirmant ainsi la libertas constitutive de l’identité patricienne. Les enjeux de la démonstration sont doubles : il s’agit d’une part de ré-ouvrir la question du rapport entre savants et pouvoirs dans l’Italie du Seicento, telle qu’elle a pu être pensée par Mario Biagioli ou, plus récemment Ingrid Rowland, en «desserrant» le lien parfois trop systématiquement noué entre les détenteurs de savoir et les autorités politiques. D’autre part, il s’agit de plaider pour une contextualisation fine des échanges savants, échelle qui s’avère la plus à même de donner une image juste de la pluralité des espaces de légitimation du savoir, au milieu desquels l’exercice de la mobilité s’avère créatrice d’autonomie, intellectuelle, sociale, politique. la libertas constitutive de l’identité patricienne. Les enjeux de la démonstration sont doubles : il s’agit d’une part de ré-ouvrir la question du rapport entre savants et pouvoirs dans l’Italie du Seicento, telle qu’elle a pu être pensée par Mario Biagioli ou, plus récemment Ingrid Rowland, en «desserrant » le lien parfois trop systématiquement noué entre les détenteurs de savoir et les autorités politiques. D’autre part, il s’agit de plaider pour une contextualisation fine des échanges savants, échelle qui s’avère la plus à même de donner une image juste de la pluralité des espaces de légitimation du savoir, au milieu desquels l’exercice de la mobilité s’avère créatrice d’autonomie, intellectuelle, sociale, politique.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en