Summa difficultas faciendi pontis : César et le passage du Rhin en 55 av. J.-C. (B.G., IV, 17). Une analyse sémiologique

Fiche du document

Date

2009

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Alexandre Grandazzi, « Summa difficultas faciendi pontis : César et le passage du Rhin en 55 av. J.-C. (B.G., IV, 17). Une analyse sémiologique », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.2009.10910


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Le passage du Rhin par César en 55 av. J.-C. et l’expédition écourtée qui le suivit restent un épisode historique mal expliqué. Que cherchait l’auteur des Commentaires en s’attardant sur la description de l’ouvrage qui lui permit de passer le fleuve ? Masquer un échec militaire, souligner la supériorité technologique de l’armée romaine, exalter sa propre compétence de général en chef ? Une description si détaillée est d’abord un fait d’ordre littéraire, qui demande à être évalué comme tel. Une analyse sémiologique révèle la mise en oeuvre du syntagme pontem facere, qui était pour les Romains l’étymon de mot pontifex. César entendait ainsi rappeler à ses lecteurs sa qualité de pontifex maximus, dans une page qui aura une grande influence, notamment sur Trajan. Sont développées ensuite les importantes conséquences, idéologiques, littéraires et religieuses de l’autodéfinition cryptique suggérée par César dans un texte qui joue avec virtuosité sur plusieurs registres de signification.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en