Maoris, Middens and Dune front accretion rate on the North-East Coast of New Zealand: resilience of sedimentary system after a tsunami / Maoris, dépôts alimentaires et taux d'accrétion du front dunaire sur la côte nord-est de la Nouvelle-Zélande : résilience d'un système sédimentaire après un tsunami

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2004

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Hervé Regnauld et al., « Maoris, Middens and Dune front accretion rate on the North-East Coast of New Zealand: resilience of sedimentary system after a tsunami / Maoris, dépôts alimentaires et taux d'accrétion du front dunaire sur la côte nord-est de la Nouvelle-Zélande : résilience d'un système sédimentaire après un tsunami », Géomorphologie : relief, processus, environnement, ID : 10.3406/morfo.2004.1198


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Résumé En Fr

Coastal dunes at Henderson Bay and Kowhai Bay on the northeast coast of North Island, New Zealand, extend for 5 km. The dune system displays an eroded front to the sea (to the east) and dominant winds are from the west. A significant part of the aeolian fluxes is moving from the inland part of the dune system to the sea-facing sand cliff of the dunes. This explains how the dune may prograde toward the sea. The face of the dune is cut by modern gullies in which various types of Maori shell middens (including bones, egg shell, tools and ovenstones) are found. The midden, inside of the gully walls, express the topography of the front dune at the time of their deposition. They are all in situ. Radiocarbon ages of four samples range from 775±45 to 270±45 years, with the oldest at the top and the younger at the base. Accumulation of sand is moving from the top of the dune down to the base. The maoris occupation post-dates a tsunami, which is dated between a minimum radiocarbon age of 1180-930 cal yr. BP and a maximum age of 5590-5310 cal yr. BP. A tentative reconstruction of the successive topographies allows calculating the accretion rates. Between the 15th and the 16th century sand may have been accumulating at a rate of one metre per century on the upper slope of the dune. After the 18th century erosion appears on the upper part of the slope, whereas sand has accumulated at the base of the slope. The last part of the paper discusses the resilience of tsunami driven coastal accumulations as they are evolving under conditions where no tsunami has been active again.

La côte nord-est de l'île nord de la Nouvelle-Zélande abrite de vastes systèmes de dunes (Henderson Bay, Kowhai Bay) s' étendant sur plusieurs kilomètres de façon continue. Le système dunaire a un front tourné vers l'est et les vents dominants sont d'ouest. Une part significative des flux éoliens vient de la terre et permet la progression de la dune vers la mer. Le front dunaire est incisé par des ravins dans lesquels des dépôts de cuisine Maoris, avec des œufs, des coquillages, des os, des outils, des charbons, apparaissent en coupe. Ces dépôts ont été mis en place à la surface de la dune, puis recouverts au fur et à mesure que les apports éoliens faisaient prograder la dune vers l'est. Leur disposition donne une idée du profil de la dune au moment de leur dépôt. Dans le ravin le plus méridional quatre échantillons ont été datés de 775 ±45 à 270+45 BP. Le plus jeune est à la base de la dune, le plus vieux au sommet. La dune prograde donc depuis le haut vers le bas, par apports de sable depuis la terre puis redistribution gravitaire sur la pente, vers l'est. Ces dépots sont donc postérieurs à un tsunami, daté d'entre 1180-930 cal BP au minimum et 5590-5310 cal BP au maximum. Une tentative de reconstitution schématique des topographies permet de calculer des taux ďaccrétion post tsunami. Entre les XVe et xvie siècles, le sable s'est accumulé à un rythme proche de lm par siècle et a ainsi fossilisé les dépôts les plus anciens. À partir du xvuie siècle, la partie supérieure de la pente a commencé à être érodée et l'accumulation à la base a été plus forte, à un rythme de 1 m par siècle au moins, fossilisant les dépôts les plus récents. Plus tard, les ravins ont commencé à s'inciser. Ce travail s'interroge sur V adaptabilitě de la forme alors qu'elle est, en partie, créée par un tsunami et qu'elle évolue actuellement dans des conditions sans tsunami.

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