1987
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Gildas Borel, « Pêche artisanale et construction navale en Polynésie française », Norois, ID : 10.3406/noroi.1987.7432
RÉSUMÉ L'exploitation des ressources vivantes marines de la Polynésie Française prend en compte plusieurs facteurs : la concentration de la population à Tahiti, la répartition du poisson dans la Z.E.E. et les spécificités économiques et sociales propres au territoire. Selon les espaces halieutiques maritimes, divers types d'embarcations sont utilisés. Des pirogues creusées dans des bois locaux ou fabriquées à l'aide de contreplaqué ainsi que des petits canots en aluminium ou en polyester sont employés dans le lagon ou près du récif. A quelques milles des côtes, des « speed-boats » d'un type particulier, les « poti-marara », exploitent les ressources concurremment à d'autres embarcations de plus grande taille, les « bonifier s » spécialisés dans la pêche de la bonite à la canne. De nouveaux bateaux polyvalents en polyester permettent d'aller pêcher la ressource dans les archipels éloignés de Tahiti qui ne disposent pas de moyens et de débouchés suffisants. La diversité des embarcations se retrouve chez les constructeurs qui s'échelonnent de l'artisan, fabriquant occasionnellement une pirogue, à l'entreprise semi-industrielle. Beaucoup sont aussi caractérisés par la polyvalence de leurs activités.