1995
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Jean-Claude Yvard, « Délimitation de la Champeigne tourangelle historique », Norois, ID : 10.3406/noroi.1995.6653
L'auteur reprenant les données géologiques, toponymiques et archéologiques, restitue la notion de Champeigne tourangelle historique telle qu'elle était encore perçue au XVIIe siècle (Jean Maan, 1667 ; Pierre Carreau, 1698). La réalité d'un vieux pays céréalier, mis en valeur au moins dès la période gallo-romaine, est soulignée, de part et d'autre de la vallée de l'Indre, entre Luzillé et Tauxigny... A l'opposé, les extensions abusives de quelques vulgarisateurs modernes sont réfutées. L'importance de la forêt médiévale de Bréchenay — conservée sur des sables argileux du Miocène — est mise en évidence : comme les forêts du Lochois et de la gâtine de Montrésor, (sur des Argiles à silex), elle limitait, à l'ouest, la Champeigne tourangelle et ses « beauces », terrains sur sols calcaires de grande vocation agricole.