1998
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Yvette Marchand, « Elaboration de spatio-cartes sédimentologiques et morphologiques en milieu littoral à partir de données satellitales : un exemple en baie du Mont Saint-Michel », Norois, ID : 10.3406/noroi.1998.6848
Le choix d'une donnée satellitale et d'une méthode de traitement d'image est conditionné par l'objectif de l'utilisateur. Cet article présente, rapidement, dans un premier temps, les trois méthodes les plus répandues. Les classifications permettent de regrouper les pixels semblables afin d'obtenir une image synthétique (I-A). Alors que les détections de gradients, automatiques ou non (photointerprétation), conservent uniquement les discontinuités de l'image (I-B). Quant aux modèles, ils sont l 'expression mathématique de la relation entre la réflectance et le phénomène étudié, laquelle s'appuie sur plus ou moins de mesures in situ (I-C). Dans un second temps, des exemples concrets illustreront l'utilisation de ces trois méthodes, sur des données de capteurs différents, pour l'élaboration de spatio-cartes sédimentologiques et morphologiques. Un exemple détaillé concerne une classification non supervisée d'une donnée Spot de la baie du Mont-Saint- Michel. Il présente les étapes du traitement et finalement une spatio-carte des sédiments et de la végétation de la baie (II-A). La détection de gradients de la surface de l'eau permet d'appréhender la morphologie des fonds (II-B). Tandis que pour obtenir des valeurs absolues de la variable (ici la bathymétrie), il faut avoir recours à des modèles (II-C).