Platine et plomb dans les monnaies d’or mérovingiennes : nouvelles perspectives analytiques

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2010

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Maryse Blet-Lemarquand et al., « Platine et plomb dans les monnaies d’or mérovingiennes : nouvelles perspectives analytiques », Revue Numismatique, ID : 10.3406/numi.2010.2934


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Résumé En Fr

The debasement of Merovingian gold coins is well known. Specific gravity measurements realized by Oddy et al. allow to follow the decrease in fineness with some reliability. But the process of this debasement itself had not been researched before J.-N. Barrandon undertook proton activation analyses on royal gold coins from Marseille and Arles in the BnF. We are publishing them here and add comments dedicated to his memory. A few supplementary data obtained through LA-ICP-MS are added. The lead/ silver curve shows that silver was added to the alloy quite early. The platinum traces are intermediate between the higher values measured on the contemporaneous Byzantine coins in Constantinople and Carthage and the lower values of the Visigothic coins. Their increase in the first half of the seventh century could be related with an input of Byzantine gold.

La dévaluation des monnaies d’or mérovingiennes est un phénomène connu. Les analyses de poids spécifiques réalisées par Oddy et al. permettent de suivre la baisse du titre avec une relative fiabilité. En revanche le mode de dévaluation n’avait pas été étudié avant les analyses par activation protonique pratiquées par J.-N. Barrandon sur des monnaies royales de Marseille et d’Arles de la BnF. Nous les publions et les commentons ici en sa mémoire, en les complétant par quelques autres données obtenues par LA-ICP-MS. La courbe du plomb, en fonction de l’argent, révèle une addition volontaire de métal blanc à une date assez haute vers 630. Les teneurs en platine se situent à la charnière des valeurs élevées des monnaies byzantines contemporaines de Constantinople et de Carthage et des valeurs plus faibles des monnaies visigotiques. Leur hausse dans la première moitié du VIIe siècle pourrait s’expliquer par un apport d’or byzantin.

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