De Lyon à Trèves. L’ouverture de l’atelier de Trèves à l’époque tétrarchique et ses premières émissions : monnaie radiée et monnaie d’or (293-295 apr. J.-C.)

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2014

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Sylviane Estiot et al., « De Lyon à Trèves. L’ouverture de l’atelier de Trèves à l’époque tétrarchique et ses premières émissions : monnaie radiée et monnaie d’or (293-295 apr. J.-C.) », Revue Numismatique, ID : 10.3406/numi.2014.3248


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Résumé En Fr

The mint in Treveri opened in 293 AD, shortly after the creation of the Tetrarchy. A corpus of 504 aureliani has been gathered from institutional coin cabinets, private collections, sale catalogues, web, etc. – an increase of 70 % compared to H. Cahn’s 1955 and 1965 studies. The majority of these coins were photographed. This illustrated corpus allows us to understand the role of Lyons in the creation of the branch mint of Treveri, but also the role of Rome ; to propose a new order and date for the issues of aureliani ; to study their iconographic message, largely due to Constantius Chlorus himself and relayed by the Panegyrics ; to shed some light on the functioning of an ancient mint through the die links in these emissions of modest size. In parallel the re-examination of the gold coinage, again through characteroscopic study, allows us to propose a date for the issues on a period from the opening of the Treveri mint to the reconquest of Britannia. Additionally, this study inverts the chronological sequence between Treveri and the enigmatic mint identified by K. Pink, and P. Bastien following him, as the mint of Iantinum / Meaux, because the coinage in Iantinum re-uses obverse dies which were engraved and first used in Treveri.

L’atelier de Trèves ouvre en 293, peu après la création de la Tétrarchie. Le rassemblement du corpus des aureliani, effectué dans les collections institutionnelles de référence, collections privées, catalogues de vente, internet, etc. permet de rassembler 504 exemplaires, dont la très grande majorité a été photographiée, soit un accroissement de 70 % par rapport aux enquêtes de H. Cahn 1955 et 1965. Ce corpus permet de saisir l’apport de l’atelier de Lyon dans la création de cette succursale sur la Moselle qu’est d’abord Trèves, mais aussi l’apport de Rome ; de proposer un nouvel ordre et une nouvelle datation des séries d’aureliani ; d’en étudier le message iconographique largement inspiré par Constance Chlore et qu’on voit relayé par les Panégyriques ; d’approcher l’organisation d’un atelier antique par le biais de l’étude des coins ayant servi à la frappe de ces émissions de taille modeste. Parallèlement le réexamen des émissions d’or, toujours par le biais de la charactéroscopie, permet d’en proposer la datation sur la période allant de l’ouverture de Trèves à la reconquête de la Britannia, ainsi que d’inverser le rapport chronologique entre Trèves et l’atelier énigmatique, identifié par K. Pink et P. Bastien à sa suite comme celui de Iantinum / Meaux, car les frappes d’or à Iantinum réemploient des coins d’avers gravés et utilisés d’abord à Trèves.

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