L’aide aux personnes fragilisées en France et au Québec : le degré d’implication des familles

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2002

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Serge Clément et al., « L’aide aux personnes fragilisées en France et au Québec : le degré d’implication des familles », Santé, Société et Solidarité, ID : 10.3406/oss.2002.897


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Résumé En Fr

Families still play a central role in supporting the disabled or fragile elderly. In both Quebec and France, approximately 75% of “dependent” persons or persons «with decreasing “autonomy” receive care from the family, 70% of which is provided by women. The consequences of this care for the life of caregivers are described mainly in negative terms. Research has focused on the very notion of support and its content and meaning. Studies have recently pointed out the need to understand family dynamics in order to address the issues concerning the designation of a caregiver and the conditions under which tasks are delegated to professional services. This, in the end, raises the issue of public and private boundaries, and, by using its social and health policies, each state can move these boundaries around. The question remains as to whether both countries will be able to prevent growing inequalities in a field where family ties and the individual’s desire for autonomy are confronted with a growing supply of private care. Abstract

Dans le soutien aux vieilles personnes handicapées ou fragiles, le rôle de la famille reste central. Au Québec comme en France, environ les 3/ 4 des personnes «dépendantes» ou en «perte d’autonomie» bénéficient d’une aide familiale, assurée à 70 % par les femmes. Les conséquences de cette aide sur la vie des aidant(e) s sont données surtout dans leurs dimensions négatives. Les recherches discutent de la notion même d’aide, de son contenu et de son sens: les études ont récemment mis en avant la nécessité de comprendre les dynamiques familiales afin de répondre aux interrogations concernant la désignation de l’aidant(e) et les conditions de délégation des tâches aux services professionnels. C’est finalement la question des frontières entre privé et public qui est posée et chaque État peut jouer, par ses politiques sociales et sanitaires, sur le déplacement de ces frontières. Les États sauront-ils éviter que s’accroissent les inégalités dans un domaine où liens familiaux et désir d’autonomie de chacun sont confrontés à une offre privée de plus en plus large?

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