Fernando de Noronha, l'île Dauphine de la des Indes ou l'échec des suggestions malouines (1734-1737)

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1985

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André Delcourt, « Fernando de Noronha, l'île Dauphine de la des Indes ou l'échec des suggestions malouines (1734-1737) », Outre-Mers. Revue d'histoire, ID : 10.3406/outre.1985.2494


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Résumé En Fr

Time and time again the India Company searched for those of the South Atlantic isles capable to revive its long-haul crew and to reduce its mortality rate. Just now, — and it was Fernando de Noronha 's case — , by the establishement of visular developments dedicated lognarantee at the best conditions the supply with water, wood, and fresh provisions. Now by leaving the crew to make the best rise of the matural resources of the islands ; such, in particular, the case of the " wild " closed at the Ascension, the most visited of then all by French. However the wood, water and sea tortoise flesh supplies were not the only services offered by that last closed. This island almost deserted and not lived in, was used very often as a wild " mail box " to the vessels coming from beyond the " Bonne-Esperance " cape. It is this sustained reputation of relay in naval news which made, during the begurning of the two last maritimes of Louis XV reign, that the Company sent there, in " sloop " in 1744, the Expédition, Cap. de Lesquelen and in 1756, the Saint-Jean Baptiste tartan, Cap. Aillaud, being commissionned to warn of the seriousness of the conjuncture all the french vessels that would border on the isle and to urge them, consequently to the vigilance. The 7 vessels contacted by the Expedition from April to June were commissioned to lead astray by the Breton Cape, in Canada, before joining again France. As for Saint-Baptiste, it did not even have the possibility to communicate its message, for want of french vessels intersected during its four months cruising. In the meantime, in 1746, the appointinent, perfectly sucressful, of the merchant coming back from India with two king's vessels commanded by the Galissonniere before Fernando de Noronha, beconning again Portugese, permitted to five of then to bring back to France, in addition with some rien freights, an english grip.

A maintes reprises la Compagnie des Indes a recherché celles des îles de l'Atlantique-sud capables de revigorer ses équipages longs-courriers et réduire leur taux de mortalité. Tantôt, — et ce fut le cas de Fernando de Noronha —, par l'établissement d'aménagements insulaires devant assurer aux meilleures conditions le ravitaillement en eau, bois et vivres frais. Tantôt en laissant le soin aux équipages de tirer le meilleur parti des ressources naturelles des îles ; tel, en particulier, le cas de la relâche « sauvage » à l'Ascension, la plus visitée de toutes par les Français. Toutefois les fournitures de bois, d'eau et de chair de tortues marines ne furent pas les seuls services offerts par cette dernière relâche. Cette île quasimenent déserte, inhabitée, servit très souvent de « boîte postale » sauvage aux vaisseaux revenant des au-delà du cap de Bonne-Espérance. C'est cette réputation soutenue de relais en informations navales qui fit, dans les débuts des deux dernières maritimes du règne de Louis XV, que la Compagnie y envoya, en « aviso », en 1744, l'Expédition, capitaine de Lesquelen et, en 1756, la tartane le Saint-Jean Baptiste, capitaine Aillaud, avec mission d'avertir de la gravité de la conjoncture tous bâtiments français qui toucheraient l'île et de les engager, par conséquence à la vigilance. Les sept vaisseaux contactés par l'Expédition d'avril à juin reçurent mission de dérouter par le Cap Breton, au Canada, avant de rejoindre la France. Quant au Saint-Jean Baptiste il n'eut même pas la possibilité de communiquer son message, faute de bâtiments français croisés en ses quatre mois de croisière. Entre temps, en 1746, les rendez-vous, parfaitement réussi, des retours marchants de l'Inde avec deux vaisseaux du roi commandés par La Galissonnière devant Fernando de Noronha, redevenu portugais, permit à cinq d'entre eux de ramener en France, en plus de riches cargaisons, une prise anglaise.

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