Réseaux d'influences et stratégie coloniale. Le cas des marchands de soie lyonnais en mer de Chine (1843-1906)

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2005

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Jean Klein, « Réseaux d'influences et stratégie coloniale. Le cas des marchands de soie lyonnais en mer de Chine (1843-1906) », Outre-Mers. Revue d'histoire (documents), ID : 10.3406/outre.2005.4141


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Résumé En Fr

This article highlights the utility of the study of business networks in bettering the understanding of the colonial experience. The author uses the case study of the Lyon silk merchants and financiers who created networks destined to better compete with their British counterparts on the Asian markets. Their initial goal was to buïld an integrated System that went from a depot bank to the installation of vast communication and transportation networks in Southeast France in order to link up Lyon and Shanghai. These Liberals, strongly influenced by the philosophy of Saint-Simon, would, little by little, turn their attention to the Tonkin, planning to transform it into the necessary spring board in the conquest of Southwest China markets. To achieve their goals, these businessmen, anchored in a liberal tradition of the Centre Left, would create numerous political des with the republican Opportunists. In so doing, they created the base of what would later be known as the Colonial Party. The author brings out what he calls the linocracy, in other words, " the power of networks ".

Cet article démontre l'intérêt de l'étude des réseaux d'affaires afin de parvenir à une meilleure compréhension du fait colonial. L'auteur prend pour exemple le cas des réseaux mis en place par les négociants en soie et les financiers lyonnais afin de pouvoir concurrencer leurs homologues britanniques sur les marchés asiatiques. Leur but initial est la mise en place d'un système intégré allant de la banque de dépôts à la mis en place des grands réseaux de communication et de transport de la France du Sud-Est de façon à relier Lyon à Shanghai. Ces libéraux, fortement influencés par la pensée saint-simonienne, vont peu à peu tourner leurs intérêts vers le Tonkin afin d'en faire le tremplin nécessaire à la conquête des marchés du sud-ouest chinois. Pour ce faire, ces hommes d'affaires, ancrés dans la tradition libérale du Centre Gauche vont tisser de nombreux liens politiques avec les républicains Opportunistes, amorçant du même coup ce que l'on a appelé le Parti Colonial. L'auteur met en exergue ce qu'il dénomme la Linocratie, c'est-à-dire " le pouvoir des réseaux ".

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