1988
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Paul Goldberg et al., « Le Contexte stratigraphique des occupations paléolithiques de la grotte de Kébara (Israël) », Paléorient, ID : 10.3406/paleo.1988.4460
Les dépôts les plus profonds reconnus à ce jour à Kébara n'ont été atteints que sur une surface relativement restreinte et leur signification est encore imprécise. Ils n'ont livré aucun matériel archéologique. La plus grande partie de la séquence moustérienne est formée par des aires de combustion séparées par des épandages de cendres. La parfaite conservation de ces structures indique des conditions de sédimentation calmes sous un régime climatique relativement stable. Les seules perturbations identifiables sont d'origine secondaire : remaniements d'ordre biologique, modifications d'origine chimique, aspirations karstiques. Les nombreux chenaux qui interrompent les derniers termes de la séquence moustérienne attestent de conditions humides. L'épisode d'érosion correspondant a été suivi par une phase de sédimentation liée à l'action de l'eau, ainsi que l'indique la disposition finement litée des dépôts du Paléolithique supérieur.