1998
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Arlette Leroi-Gourhan, « Shanidar et ses fleurs », Paléorient, ID : 10.3406/paleo.1998.4679
Les fouilles de la grotte de Shanidar en Irak ont été arrêtées depuis 40 ans du fait de la situation politique. Les premiers résultats obtenus à l 'époque sont proposés ici, depuis les couches moustériennes jusqu 'au Néolithique. Particulièrement frappé par l'aspect des sédiments de la sépulture de Shanidar 4, R. Solecki y avait prélevé un grand nombre d'échantillons, permettant ainsi une étude palynologique détaillée. Non seulement le mort a été couché sur un lit de fleurs, celles-ci retrouvées à l'état d'étamines, mais ce sont les mêmes sept espèces qui ont été choisies alors qu'au printemps, bien ď autres fleurissaient. Par ailleurs, la présence de tissus végétaux et de bois non brûlés pose le problème de leur utilisation dans le cadre de pratiques funéraires.