2014
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Ruben Badalyan, « New data on the periodization and chronology of the Kura-Araxes culture in Armenia », Paléorient, ID : 10.3406/paleo.2014.5636
L’article discute les questions suivantes : la séquence Kura-Araxe est discontinue ; sa périodisation peut être résumée en deux phases principales, datées de 3200-2900 (KA I) et 2900-2600/ 2500 (KA II) av. J.-C. La discontinuité du phénomène Kura-Araxe est reflétée par le fait que la plupart des sites n’appartiennent qu’à une phase, soit KA I, soit KA II et que dans certains établissements fréquentés dans les deux phases la transition est marquée par un niveau de destruction. La phase KA I, qui est présente dans toute l’Arménie, est caractérisée par une céramique de type «Elar-Aragats», qui appartient à un complexe relativement homogène, largement répandu sur presque tout le plateau Arménien. L’homogénéité de ce complexe se désintègre autour de 2900 av. J.-C. et l’unité relative qui prévalait auparavant fait place à une mosaïque de styles céramiques locaux. La phase KA II recouvre une série de complexes céramiques ayant les mêmes caractéristiques de base, mais qui présentent des traits spécifiques en ce qui concerne les styles. Actuellement, trois complexes synchrones, au moins, peuvent être identifiés sur le territoire de l’Arménie et leurs aires d’expansion semblent plus ou moins correspondre à des zones physico-géographiques : le complexe ‘ Shresh-Mokhrablur’ dans la partie centrale de la plaine de l’Ararat, celui de ‘ Karnut-Shengavit’ au nord et à l’est (régions d’Aragotstn, Shirak, Kotayk, Lori-Pambak) et le ‘ Ayrum-Teghut’ dans les bassins de l’Aghstev et du De bed.