1989
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Jacqueline Carabia, « Hécate, gardienne de la propreté : défense de déposer des ordures sous peine de... », Pallas. Revue d'études antiques, ID : 10.3406/palla.1989.1203
Le musée de Vienne (Autriche), conserve un marbre provenant de Salone (Dalmatie). Une représentation de la triple Hécate, armée de poignards, de fouets, accompagne une curieuse inscription : les déesses seront propices à celui qui s'abstiendra d'uriner, de déféquer en ce vicus ; s'il enfreint cette interdiction, il verra. L'auteur étudie d'autres inscriptions interdisant le dépôt de stercus ; elles protègent des sanctuaires ou des sépultures. Les habitants de Salone semblaient empreints d'une grande religiosité qui faisait craindre la vengeance divine en cas de souillure de ce vicus. Il y a tout lieu de croire qu'à Salone, le marbre de la triple Hécate protégeait un sanctuaire de Diane-Hécate.