2007
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François Tillequin, « Henri Moissan et l'opium », Revue d'Histoire de la Pharmacie, ID : 10.3406/pharm.2007.6407
Henri Moissan et l'opium. Nommé professeur titulaire de toxicologie à l'École supérieure de pharmacie de Paris en 1887, Moissan réalisa l'analyse de la fumée d'opium. Il mit en évidence à la présence de morphine dès 250 °C, accompagnée, à température plus élevée, de pyrrole, d'acétone et de bases pyridiques et hydropyriques. Il en conclut que la fumée de chandôo, ou opium des fumeurs, n'apportait aux poumons qu'une très petite quantité de morphine, alors que celle de dross, constitué de résidus du grattage des pipes, dont la décomposition n'avait lieu qu'à une température de 300 °C, produisait des composés toxiques.