L'existence des deux mondes

Fiche du document

Date

1983

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

monde univers

Citer ce document

Louis Lavelle, « L'existence des deux mondes », Revue Philosophique de Louvain, ID : 10.3406/phlou.1983.6226


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In these pages Louis Lavelle shows that the analysis of participation makes clear to us that it is necessary to admit, beyond the existence of the exterior world, which offers itself to us as a spectacle unfolding itself in space and time, and of which one can say that it is the world of phenomena or of our representations, that of the interior world constituted by the activity which makes us be, which is identical with freedom. And, as this activity is mixed with passivity, not only in regard to the pure Activity in which it participates, but also having regard to the affections which the exterior world produces in our body, he attempts to determine its relationships with these affections and those of the latter with our representations ; which brings him to reject the Spinozan parallelism and to show that these two worlds, in spite of their diversity, are not separated, but intimately united, due to the fact that they are both conditions of participation. (Transl. by J. Dudley).

Dans ces pages, Louis Lavelle montre que l'analyse de la participation nous découvre qu'il faut admettre, outre l'existence du monde extérieur, qui s'offre à nous comme un spectacle se déployant dans l'espace et le temps, et dont on peut dire qu'il est le monde des phénomènes ou de nos représentations, celle du monde intérieur constitué par l'activité qui nous fait être, laquelle ne fait qu'un avec la liberté. Et, comme cette activité est mêlée de passivité, non seulement par rapport à l'Activité pure dont elle participe, mais aussi eu égard aux affections que le monde extérieur produit dans notre corps, il essaye de préciser ses rapports avec ces affections et ceux de celles-ci avec nos représentations ; ce qui l'amène à rejeter le parallélisme spinoziste et à mettre en lumière que ces deux mondes, malgré leur diversité, ne sont pas séparés, mais intimement unis, du fait qu'ils sont l'un et l'autre des conditions de la participation.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en