2009
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Gaëlle Bruley-Chabot et al., « Approche expérimentale pour la compréhension des fours culinaires du haut Moyen âge : bilan critique et perspectives », Revue archéologique de Picardie, ID : 10.3406/pica.2009.3165
Les indices mis au jour par l’archéologie, concernant les fours du haut Moyen âge, ont permis d’observer les variations morphologiques ainsi que les évolutions de répartition spatiale mais de nombreuses questions, propres à leur fonctionnement et utilisation, restent en suspens. Les expérimentations menées, depuis plusieurs années, tentent de détailler, d’individualiser les facteurs qui agissent lors des cuissons : la rubéfaction du limon est la donnée essentielle qui relie le four archéologique au four expérimental. Les essais en sont encore à leur balbutiement, mais un protocole d’observation a été posé afin de comparer les expériences. En parallèle, des analyses magnétiques ont été menées afin d’évaluer l’impact de la morphologie et du sédiment entre autres, sur l’acquisition de l’aimantation dite thermo-rémanente (ATRATR ) par les soles rubéfiées en place.