Le nouvel agenda de la non-prolifération

Fiche du document

Date

1995

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Lewis Dunn et al., « Le nouvel agenda de la non-prolifération », Politique étrangère, ID : 10.3406/polit.1995.4445


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The New Non-Proliferation Agenda, by Lewis A. Dunn The unlimited extension of the NPT, secured at the New York conference, is central to the existing non-proliferation regime. But major challenges remain. Tailor-made solutions to problems of non-compliance with the Treaty seem appropriate, as in the cases of Irak and of North Korea. The banning of nuclear tests and of the production of fissile materials for military purposes could help in capping the capahilities of India and Pakistan, especially if Beijing also adheres. Preventing the smuggling of nuclear materials from Russia requires a close watch at ail stages of the illicit trade, as well as deterring potential buyers. Non-proliferation efforts also hinge on a reinforcement of IAEA controls and on positive developments in the Middle East peace process. The preventive approaches to stemming nuclear dissemination can also be complemented by developing counter-proliferation measures (including anti-missile defences) capable ofcoping with the consequences of proliferation.

La Conférence d'examen et de prorogation du TNP a abouti, contre toute attente, à une reconduction indéfinie du traité sans recours au vote. Ce succès inespéré, qui représente un renforcement incontestable du TNP, témoigne du très large consensus international dont fait l'objet la lutte contre la prolifération des armes nucléaires dans la période de l'après-guerre froide. Il a été rendu possible, tout d'abord, par une activité diplomatique intense de nombreux pays, qu'ils soient dotés d'armes nucléaires comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni ou la France, ou qu'ils y aient renoncé comme l'Allemagne, le Japon, l'Australie ou le Canada. Mais les éléments décisifs pour parvenir à un consensus ont été, d'une part, la proposition sud-africaine de renforcer le mécanisme d'examen du TNP et, d'autre part, la présidence magistrale de l'ambassadeur Jayantha Dhanapala, du Sri Lanka. Le succès de la conférence ne doit cependant pas masquer l'importance des problèmes en suspens : les pays dits « du seuil nucléaire » Inde, Pakistan et Israël), dont les problèmes de sécurité doivent être traités, la question du non-respect des engagements de non-prolifération (qui pose la question centrale du rôle du Conseil de sécurité), et la façon dont les cinq puissances nucléaires, qui ont des responsabilités spécifiques en matière de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, s'acquitteront de leur tâche à l'avenir.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en