La France et la défense antimissile

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2001

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Jean Klein, « La France et la défense antimissile », Politique étrangère, ID : 10.3406/polit.2001.5126


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Résumé En Fr

France and Missile Defence, by Jean KLEIN Since the 1950s, France has always expressed its reservations with respect to missile defence projects. But France unfailingly supported negotiations between the two giants that aimed to introduce a degree of stability in the strategie balance of the Cold War. Therefore France gave its approval to the ABM treaty and the SALT I and SALT II agreements. But the temptation for the US to construct an antimissile shield to protect American territory, from Reagan's SDI to Bush's NMD project, has met with nothing other than hostility from French leaders. However, following the September 11 attacks and taking into account the present extent of nuclear proliferation, Paris is no longer so closed to the development of some antimissile capacity, but with three conditions: the preservation of the strategie balance at the lowest level possible and avoidance of a new arms race, the reduction of American and Russian strategie arsenals and the rejection of the militarisation of space, and a commitment to consultation on these subjects among the five nuclear powers.

Depuis les années 1950, la France a toujours manifesté des réserves propos des projets de défense antimissile, qu'ils soient américains ou russes. Elle a toujours soutenu en revanche, les négociations entre les deux Grands visant à introduire un élément de stabilité dans l'équilibre stratégique de la guerre froide. Aussi a-t-elle successivement marqué son approbation au traité ABM et aux accords SALT I et SALT II Mais la tentation des Etats- Unis de construire un bouclier anti-missile pour protéger le territoire américain, de l'Initiative de défense stratégique de Ronald Reagan au projet de NMD de George W. Bush, n'a jamais rencontré que l'hostilité des dirigeants français. Toutefois, après les attentats du 11 septembre, et compte tenu du niveau actuel de prolifération nucléaire, Paris n'est plus aujourd'hui aussi fermé au développement de quelques capacités de défense anti-missile, mais à trois conditions : préserver l'équilibre stratégique au niveau le plus bas possible en évitant une nouvelle course aux armements, réduire les arsenaux stratégiques russes et américains et refuser la militarisation de l'espace ; engager des consultations sur ces sujets entre les cinq puissances nucléaires.

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