Les usages du savoir et de la violence : quelques réflexions autour du 11 septembre

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2002

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Malika Zeghal, « Les usages du savoir et de la violence : quelques réflexions autour du 11 septembre », Politique étrangère, ID : 10.3406/polit.2002.5153


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Résumé En Fr

Uses of Knowledge and Violence: Some Reflections on September 11, by Malika Zeghal The attacks of September 11 are related to the end of the Cold War and to the disconnection of radical extremist Islamist movements from their national bases. This brand of Islamism has built the image of its enemy as being the West, and more particularly the US. Cheikh Omar Abd al-Rehman's trial in the US in 1996 epitomises this hostility, as well as the shift in the US' policy towards radical Sunni Islam after the end of the Cold War. Radical Islamist discourse that legitimises the use of violence represents only a minor part of the large gamut of Islamist movements. Nonetheless, it relies on an interpretation of Islam that cornes from a literal reading of the sacred texts. Even if it excludes the use of violence most of the time, it is found in many Salafi Ulémas' interpretations of the revelation and it gives shape to a commonly used vision of religion that refuses a critical reading of the religious texts.

Les attentats du 11 septembre sont liés à la fois à la fin de la guerre froide et à la déconnection des mouvements islamistes radicaux de leurs bases nationales. L'islamisme radical a construit une image de l'ennemi fixée sur l'Occident, et en particulier sur les Etats-Unis. En 1996, le procès du cheick Omar Abd-al-Rahman témoigne à la perfection de cette hostilité, ainsi que du changement de la politique américaine vis-a-vis de l'islam sunnite radical à partir du début des années 1990. Certes, le discours radical qui légitime l'usage de la violence ne représente qu'un courant minoritaire parmi le large éventail des mouvements islamistes. Il repose néanmoins sur une interprétation de l'islam qui trouve son origine dans une lecture littérale des textes sacrés, produite par de nombreux oulémas salafistes et donnant forme à une vision commune et répandue de l'islam qui refuse toujours de procéder à une lecture critique des textes religieux.

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