Un faux «tremblement de terre». Les élections politiques des 27 et 28 mars 1994

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1995

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Ilvo Diamanti et al., « Un faux «tremblement de terre». Les élections politiques des 27 et 28 mars 1994 », Politix. Revue des sciences sociales du politique, ID : 10.3406/polix.1995.2063


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Résumé En Fr

A False «Earthquake». Political Elections of 27 and 28 March 1994 In Italy. Ilvo Diamanti and Renato Mannheimer [113-126]. The legislative elections of March 1994 have marked the end of Italy's «first Republic» and the break down of traditional parties, replaced in government by new formations such as Lega or Forza Italia. Some have seen a political «earthquake», the expression of an unprecedented reversal of voters' opinion. This interpretation is not acceptable. More than the transformation of the «demand», this is the changing political «supply» that make possible to understand these electoral results : because of «historical» parties' crisis, the Italian electoral market has become competitive, centered on candidates' personalities instead of political platforms, allowing «entrepreneurs» that have succeeded in identifying to the new situation to attract a more mobile electorate, more independent from the parties, and therefore, more ready for a diversified political supply.

Un faux «tremblement de terre». Les élections politiques des 27 et 28 mars 1994 en Italie. Ilvo Diamanti et Renato Mannheimer [113-126]. Les élections législatives de mars 1994 ont marqué la fin de la «première République» italienne et consacré l'écroulement des partis traditionnels, remplacées au gouvernement par des formations nouvelles comme la Lega ou Forza Italia. Certains y ont vu un «tremblement de terre» politique, la manifestation d'un retournement sans précédent des opinions des électeurs. Cette interprétation n'est pas tenable. Plus que les transformations de la «demande», ce sont les modifications de l'«offre» politique qui permettent d'interpréter les résultats de ces élections : du fait de la crise des partis «historiques», le marché électoral italien est devenu concurrentiel, centré sur les personnalités des candidats plutôt que sur les programmes politiques, permettant aux «entrepreneurs» qui ont réussi à s'identifier à la «nouveauté» de capter un électorat plus mobile, plus indépendant des partis et, par là, plus disponible pour une offre politique diversifiée.

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