Vingt ans de relations entre le mouvement sportif et l'Etat : d'une collaboration ambivalente vers une régulation managériale ?

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2004

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Emmanuel Bayle et al., « Vingt ans de relations entre le mouvement sportif et l'Etat : d'une collaboration ambivalente vers une régulation managériale ? », Politiques et Management Public, ID : 10.3406/pomap.2004.2843


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Résumé Fr

Doté d'un poids social et économique (1,7% du PIB) croissant, le sport constitue un secteur stratégique par les fonctions transversales et essentielles qui lui sont assignées par la société et les pouvoirs publics (éducation, santé, emploi, image de la France...). Le système sportif français repose, depuis plus de quarante ans, sur une "co-gestion" entre le mouvement sportif, représenté par les fédérations sportives nationales (organismes privés chargés d'organiser, de promouvoir et de développer leurs disciplines sportives et délégataires depuis 1984 d'une mission de service public) et l'Etat. Ce dernier, par l'intermédiaire du ministère des sports soutient la réalisation de cette mission et en contrôle l'exécution. Au cours des quatre dernières décennies, trois étapes sont distinguées dans les principes de régulation des rapports sport et Etat : une régulation autoritaire par l'affirmation du service public du sport (1960-1984), puis une crise de légitimité du modèle français de co-gestion du sport (1984-1996) et enfin une tentative de régulation managériale fondée sur un partenariat à géométrie variable (1996-2003). Pour expliquer ces étapes, nous montrons que le système de co-gestion du sport français est bâti sur des ambiguïtés et des paradoxes originels qui expliquent les stratégies d'acteurs qui ont vu le jour et notamment la stratégie d'accession à l'autonomie menée, au cours de ces dix dernières années, par la plupart des fédérations sportives nationales. Le constat d'échec de la relation d'agence qui en a résulté entraîne trois évolutions en cours : une tentative de repositionnement du pouvoir fédéral vers le centre du système sportif, une transformation du rôle du ministère de tutelle et plus largement une reconfiguration du système de régulation du secteur sportif fondé sur une nécessaire gouvernance partagée entre acteurs privés et publics que ce soit au niveau national, européen et international.

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