Y a-t-il une relation entre la capacité d'appréhension visuelle et les mouvements des yeux ?

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1961

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Antonio M. Battro et al., « Y a-t-il une relation entre la capacité d'appréhension visuelle et les mouvements des yeux ? », L'Année psychologique, ID : 10.3406/psy.1961.26816


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Résumé En Fr

Summary Does an increase in the frequency of stimulation lead to an over estimation of the duration ? We have established by means of the method of reproduction the generality of this phenomenon with visual stimulation (dots passing before a window), sound stimulation and tapping at different cadences. One does not find any effect due to frequency, unless the frequency as such is perceived. On the contrary, we find that the estimation of time depends globally, apart from any calculation, upon the duration of changes (presentation of slides of Paris), upon their number and upon the intervals between the slides.

Quelle est la relation entre la capacité d'appréhension et le nombre de déplacements oculaires quand on augmente la durée d'exposition des stimuli ? Pour répondre à cette question, nous avons utilisé des planches de 12 lettres, 12 nombres et 12 syllabes dépourvues de sens, présentées au tachistoscope. Les mouvements oculaires étaient enregistrés par une technique oculographique qui permettait d'enregistrer le nombre, la direction et l'amplitude de chaque mouvement. Au cours de deux expériences, nous avons exploré des durées allant de les à 10 s. Nous avons constaté que le nombre des mouvements oculaires est pratiquement indépendant de la nature des stimuli présentés. Ce nombre de mouvements croît d'abord lentement jusqu'aux environs de 90 cs et est ensuite proportionnel à la durée. Par contre, la capacité d'appréhension croît très rapidement entre 1 cs et 30 à 40 cs, c'est-à-dire indépendamment de tout mouvement d'exploration. Il continue d'augmenter entre ces durées et environ 2 s ; le progrès peut être ici attribué dans une certaine mesure à l'activité oculaire. Cependant, on atteint très rapidement un plateau, aux environs de 2 à 3 s, les nouveaux mouvements oculaires devenant pratiquement inutiles. Pourles durées les plus longues, de 6 à 10 s, les réponses du sujet recommencent légèrement à augmenter, ce progrès correspondant alors sans doute à une activité de mémorisation. Cette expérience met donc en évidence la relative indépendance du champ d'appréhension par rapport à l'activité oculaire.

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