1985
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Françoise Askevis-Leherpeux, « Mobilité et espace urbain : comment réduire l'ambiguïté d'une relation », L'Année psychologique, ID : 10.3406/psy.1985.29112
Lors d'une étude longitudinale de la relation entre mobilité et espace urbain, on a mesuré un certain nombre de comportements individuels de mobilité avant et après un déménagement de Paris à Marne-la-Vallée. L'auteur s'est alors heurté au problème de faire la part, dans l'évolution de ces comportements, de ce qui relève du changement de milieu urbain (variable principale) et de ce qui revient aux changements individuels l'ayant accompagné (variables cooccurrentes). La référence à un échantillon témoin composé d'individus déjà installés dans la ville nouvelle au moment du déménagement des premiers, permet d'identifier les variables cooccurrentes qui ont joué un rôle dans l'évolution de la mobilité et de savoir de quelle façon elles ont modifié le jeu de la variable principale. Ainsi arrive-t-on à la conclusion que, pour réduire l'ambiguïté de la relation entre mobilité et espace urbain, il convient de tenir compte de la variable « modification de la cellule familiale » qui accentue le rôle de la variable principale les jours ouvrés et intervient de façon plus complexe les jours chômés. Mots clés : étude longitudinale de mobilité, ambiguïté d'une relation, variables cooccurrentes.