Un établissement rural du haut Empire à vocation viticole au Clos Sainte-Anne à Rougiers (Var)

Résumé En Fr

The Clos Saint-Anne rural bulding was excavated in 2005 following a project of housing estate. In the middle of the Ist c. AD an important campaign for constructing induced the extension of the bulding from the original core. The pre-existing lodging was deeply modified while being the basis of the new spatial organization. The most important construction found on site, namely the presses, the wine storehouse where 280 to 300 hectolitres of wine were stored about sixty dolia, and a big central pool, evidences a drastic change in the dimension and the way of building. As for numerous regional average sizes villae, Clos Saint-Anne closed all activities around the end of IInd c. AD, may be suddenly because signs of hie have been found. It seems that the villa was abandoned for good, for no reorganization more any subsequent equipment have been evidences in the excavated part. It seems the abandoned of the villa was due to the development of big neighbouring properties and to a process of conurbation well known thanks to the works of searchers in the Var.

L’établissement rural gallo-romain du Clos Sainte-Anne a été fouillé en 2005 à la suite d’un projet de lotissement. à partir d’un noyau primitif une importante campagne de construction, au milieu du Ier s. de notre ère, va permettre l’extension de l’établissement. L’habitat préexistant est profondément modifié tout en servant de base à la nouvelle organisation spatiale. Les plus importantes structures retrouvées sur le site, à savoir le bâtiment des pressoirs, le chai où une soixantaine de dolia permettaient le stockage de 280 à 300 hectolitres de vin et un grand bassin central montrent un changement radical dans les dimensions et le mode de construction. Comme de nombreuses villae régionales de tailles moyennes, l’établissement du Clos Sainte-Anne cesse son activité vers la fin du IIe s. de notre ère, peu être de manière brutale, car des traces d’incendie sont reperées. Cet abandon semble définitif car aucun réaménagement ni matériel postérieur n’a été mis en évidence sur la partie fouillée. L’établissement semble être victime du développement de grands domaines voisins et d’un processus de concentration bien connu maintenant grâce aux travaux des chercheurs varois.