Nouvelles données sur l’occupation romaine du comptoir protohistorique d’Espeyran (Saint-Gilles-du-Gard) : découverte d’une inscription de la gens Calvia

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2011

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Michel Christol et al., « Nouvelles données sur l’occupation romaine du comptoir protohistorique d’Espeyran (Saint-Gilles-du-Gard) : découverte d’une inscription de la gens Calvia », Revue archéologique de Narbonnaise, ID : 10.3406/ran.2011.1825


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Résumé En Fr

The site of Espeyran (Saint Gilles, 30) has known a new campaign of study between 2002 and 2010, with a geophysic survey and limited excavations. These works revealed an important activity during the Roman Empire, characterized by a development of the craft activities (productions of ceramic), with a presence on the site until the IVth century AD, when monuments are destroyed to be transformed into lime in two kilns built side by side. The excavation of one of the lime kilns brought to light a fragmentary of a funeral altar, decorated with foliages with a Latin inscription of the end of the Ist century AD, which relates in gens Calvia. The altars of the same type discovered in the neighborhood are presented, and are analyzed the testimonies on this family, already attested in Nîmes and Saint Gilles, to which we can join an inscription of Sainte-Colombe (Saint Gilles) the text of which is revised (AE, on 1978, 470).

Le site d’Espeyran (Saint-Gilles, 30) a fait l’objet d’une nouvelle campagne d’étude entre 2002 et 2010, sous la forme de prospections géophysiques et de sondages limités. Ces travaux ont montré une occupation du Haut Empire dense, caractérisée par un développement des activités artisanales (productions de céramiques), avec une présence sur le site jusqu’au IVe s. ap. J. ‑C., moment où des monuments sont détruits pour être transformés en chaux dans deux fours construits en batterie. Le dégagement de l’un des fours à chaux a mis au jour un autel funéraire fragmentaire, décoré de rinceaux avec une inscription latine de la fin du Ier s. ap. J.-C., qui se rapporte à la gens Calvia. Sont présentés les autels de même facture provenant des environs, et sont analysés les témoignages sur cette famille, déjà attestée à Nîmes et à Saint-Gilles, à laquelle on peut joindre une inscription de Sainte-Colombe (même commune) dont le texte est révisé (AE, 1978, 470).

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