Les fortifications de la ville basse du castellas à Murviel-lès-Montpellier (hérault)

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2013

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Claire-Anne de Chazelles-Gazzal et al., « Les fortifications de la ville basse du castellas à Murviel-lès-Montpellier (hérault) », Revue archéologique de Narbonnaise, ID : 10.3406/ran.2013.1880


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Résumé En Fr

The so-called «ville basse » of Castellas, in Murviel-lès-Montpellier (Hérault), covers the slopes of a hill on the top of which stands an oldest settlement – «ville haute » -that existed at least in the IInd century BC. The powerful fortification walls made of large stones that surround the «ville basse » adjoin the wall of the upper village at one end and, at the other end, lean against a retaining wall which separates upper and lower cities. Excavations lead between 2001 and 2008 in the vicinity of the walls and of the gates place the erection of the fortifications around the middle and/ or during the third quarter of the Ist c. BC. The nature and evolution of these peripherical zones have been characterized when digging and their chronology is based on the analysis of ceramics and coins. The monument carries on local building techniques belonging to Iron Age, but its existence itself raises the question of the status of this city within the province of Narbonnaise, by the time of the cesarean conquest.

La «ville basse » du Castellas de Murviel-lès-Montpellier (Hérault) s’étend sur les pentes d’une colline au sommet de laquelle se trouve l’agglomération initiale, ou «ville haute » , implantée au plus tard au IIe s. av. n. è. La fortification faite de grands blocs de pierre qui entoure la ville basse s’appuie à une extrémité contre la muraille de la ville haute et, à l’autre extrémité, contre un mur de soutènement intermédiaire. Les fouilles réalisées entre 2001 et 2008 aux abords de l’enceinte périphérique et du mur intermédiaire, à proximité de trois portes et d’une poterne, conduisent à dater l’ensemble de cette fortification autour du milieu et/ ou durant le troisième quart du Ier s. av. n. è. La nature de l’occupation des zones proches des courtines et des portes, leur évolution et leur datation ont été précisées par les fouilles en s’appuyant sur l’analyse des mobiliers céramique et numismatique. Par ses techniques de construction, ce monument perpétue des traditions protohistoriques régionales mais sa réalisation, dans le cadre de la Narbonnaise et aux alentours de la conquête césarienne, pose le problème du statut de l’agglomération.

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