Isabel Archer comme victime dans The Portrait of a Lady de Henry James

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1999

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Martine Thomas, « Isabel Archer comme victime dans The Portrait of a Lady de Henry James », Recherches anglaises et nord-américaines (documents), ID : 10.3406/ranam.1999.1605


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Résumé En Fr

Isabel Archer as a victim in Henry James' Portrait of a Lady. Isabel Archer, the protagonist of The Portrait of a Lady is a multi-faceted victim and a victimizer as well. From the outset, she is shown to be a potential victim owing to a certain number of flaws such as excessive pride and imagination and a total lack of insight. Isabel is soon confronted with two categories of victimizers — the accidental ones with benevolent intentions who nevertheless turn out to be manipulators and the deliberate plotters in whose hands she becomes a mere tool. She herself is a plot maker. Thus for a while, Isabel follows these different narrative lines, becoming ensnared in the process. But a series of revelations lead her to awareness, which enables her to free herself from her objectified status, i.e. to transcend her passive role as a victim. She eventually achieves independence and manages to build up her own plot within the limits of her previous choices and out of fidelity to her old ideal of the self.

Le roman de Henry James, The Portrait of a Lady, nous offre un paradigme relativement complet de la victime puisque son héroïne, Isabel Archer, se décline en victime potentielle, dès les premiers chapitres où le narrateur nous montre quelle porte en elle les germes de la proie idéale (et même en deçà, dans la préface). Elle est victime-objet de manipulateurs divers : d’une part, la victime “pure” d’intrigants machiavéliques, d’autre part, la victime accidentelle d’intrigants bienveillants mais faillibles. En outre, sa tendance à se “raconter des histoires” la mène à être responsable de sa propre immolation. En marche, malgré elle, vers une plus grande conscience d’elle-même et de son entourage, Isabel devient victime-réactive, puis victime-sujet, accédant à la parole libératrice et à la maîtrise de ses agissements. Elle transcende son statut de victime lorsqu’elle réussit à se libérer de toutes les intrigues pour construire enfin sa propre trame narrative dans les strictes limites que lui impose sa fidélité à ses choix antérieurs et à l’idéal quelle se fait d’elle-même.

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