2017
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Claude Delmas, « Genre, Where-Relatives and (Inter)Subjectivity », Recherches anglaises et nord-américaines (documents), ID : 10.3406/ranam.2017.1553
Nous étudions le cas des relatives adverbiales telles que «in a time + where », «in an age + where», etc. Ces constructions sont devenues acceptables. Au cours de son évolution, where est devenu flexible et l’on a affaire à un localisateur manipulable plus ou moins apte à exprimer la subjectivité et l’intersubjectivité (au sens de Benveniste (1966) et Traugott (1999)). Nous prenons en compte deux types de genre, les discours présidentiels américains et les entretiens d’embauche. Cet emploi permet à l’énonciateur d’exprimer sa subjectivité et de susciter l’intérêt chez son destinataire (intersubjectivité). Les représentations spatiales sont per-ceptuellement plus diversifiées que celles du temps, ce qui induit une plasticité accrue. En conséquence, where dans ces emplois et dans les genres interactionnels pertinents, tels que les discours politiques et les entretiens d’embauche ne correspond plus à un marqueur purement spatial. Il permet d’assurer des fonctions énonciatives, subjectives, et pragmatiques, intersubjectives : l’énonciateur peut exprimer son attitude et encourager ses destinataires à prendre en compte son point de vue. and intersubjective functions : the speakers can express their attitude and encourage their addressees to take account of their point of view.