Présence de Montaigne dans la pensée ultime de Diderot

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1996

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Michèle Chabanon, « Présence de Montaigne dans la pensée ultime de Diderot », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, ID : 10.3406/rde.1996.1345


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Résumé En Fr

Michèle Chabanon : The Presence of Montaigne in Diderot 's later thought. The insistance with which Diderot pays homage to Montaigne, first in the Essai sur Sénèque and then in the Essai sur les règnes de Claude et de Néron, shows how close and persistent were the links between Diderot and the 'man of letters with an exceptional breadth of mind and wisdom'. But beyond his role as an initiator into a knowledge of Antiquity and his daring defence of Seneca, Montaigne the philosopher entered the Pantheon of great men (in which Diderot included himself) thanks to his energetic style and his reflection on the philosophical function of language. The practical prudence which brings the Neveu close to Montaigne's 'taste' in morality can here be discerned underlying the thought of Diderot's later years, when he was neyertheless convinced, thanks to Seneca, of the possibility of discovering the 'true foundations of morality'.

Michèle Chabanon : Présence de Montaigne dans la pensée ultime de Diderot. L'hommage appuyé rendu à Montaigne dans l'« Essai sur Sénèque » puis dans l'« Essai sur les règnes de Claude et Néron » confirme et prolonge la fidélité des liens qui ont très tôt uni Diderot à cet « homme de lettres d'une étendue d'esprit et d'une sagacité peu communes ». Mais au-delà de son rôle initiatique dans la connaissance de l'Antiquité et de son audace à défendre Sénèque, Montaigne, le philosophe, entre au panthéon des grands hommes - d'où Diderot ne s'exclut pas -, par l'énergie de son style et de son interrogation sur la fonction philosophique du langage. La prudence pratique qui rapproche d'ailleurs le Neveu du « goût » de Montaigne en matière de morale, affleure ici, comme un tremblement, dans la pensée ultime de Diderot, pourtant acquise, à travers Sénèque, à la possibilité même d'accéder aux « vrais fondements de la morale ».

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