Recherches épigraphiques et philologiques

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1980

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Thomas Drew-Bear, « Recherches épigraphiques et philologiques », Revue des Études Anciennes, ID : 10.3406/rea.1980.4082


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I. La Bible rapporte que le roi Antiochos Epiphane est mort ên toîU oiresin. Cette précision est expliquée à la lumière de documents papyrologiques : elle veut dire que le roi est mort « dans le désert », loin de toute civilisation. II. Une épigramme funéraire, publiée par Drew-Bear a été attribuée par W. Peek à l'Egypte. Elle vient en fait de Kymè en Asie Mineure, et les « restitutions » très étandues proposées par Peek ne sont pas acceptables. III. Les restitutions proposées par L. Robert pour une inscription honorifique d'Aphrodisias sont certainement fausses, car il a échappé à ce savant que l'inscription est rédigée en vers. L'étude de textes parallèles permet de la restituer correctement. IV. La ville d'Aphrodisias n'a jamais porté l'épithète impériale Gordiana. D'autre part, les concours Gordiana Attalia ne constituent pas une « commémoration » de Gordien III. V. Une inscription mal gravée de Delphes qui honore un empereur Tib. Cl. Caesar Augustus est un texte officiel, gravé à basse époque sous une statue de l'empereur Claude, qui fut érigée sur une plinthe réutilisée. VI. Le nom d'homme « Charisandragathos », qui aurait été porté par un triérarque de la flotte ptolémaïque, n'existe pas. VII. Le nom iranien « Arzanos », utilisé récemment par R. Schmitt pour reconstruire un mot medique rzifya « aigle », n'existe pas. Il faut lire le nom banal Auxanôn. VIII. Le nom soi-disant pisidien « Kanlas », qui serait attesté dans une région dont le peuplement indigène était bien plutôt phrygien, n'existe pas. Une révision du texte de la liste de Xenoi Tekmoreioi a montré qu'il faut lire ici l'anthroponyme courant Karikos. IX. Le nom celtique « Synkrouta », décelé par J. Strubbe dans une épitaphe de Pessinonte, n'existe pas. Il s'agit en réalité d'un nom commun désignant un type de tombeau, qui n'a d'autre part rien de chrétien. X. S. Mitchell a essayé de rassembler les attestations du nom Sestullius en Phrygie. On ne suivra pas Mitchell dans son assertion que les noms Symposion et Atimétos «évoquent la vie culturelle aristocratique de la Grèce archaïque », car le premier est un nom d'esclave ou d'affranchie plutôt que de personne libre et le second porte à l'époque archaïque et classique uniquement le sens « méprisé, sans valeur ».

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