Dentatus et Fabricius : couplage, surimpression, utilisation

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Sujets proches Fr

Exemplum

Citer ce document

Paul Marius Martin, « Dentatus et Fabricius : couplage, surimpression, utilisation », Revue des Études Anciennes (documents), ID : 10.3406/rea.2019.6903


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The republican heroes, Dentatus and Fabricius have been the object of a process of superimpression, because of the approximate parallelism of their exploits which happened more or less at the same time, and also because of their use as exempla aiming at showing similar values. These two characters happen to have been coupled for the first time by Cicero who uses their representation as homines noui as a means of reinforcing his own persona. Used by the catch-all Augustan ideology, they eventually illustrate ancient republican values in imperial times. One could also observe a much more seldom phenomenon of superimpression consisting in attributing one’s actions to the other. Finally, at the same time as paganism was in its last throes, these characters were finally used as paragons of traditional pagan virtues, rivals of those of the ascending Christianity, as shown by two carmina from the Latina Anthologia and two biographies, contained within the De uiris illustribus Vrbis Romae.

Les héros républicains Dentatus et Fabricius ont connu un phénomène de surimpression, dû au relatif parallélisme de leurs hauts faits à peu près contemporains et à leur valeur d’exempla illustrant des valeurs semblables. Leur couplage apparaît d’abord chez Cicéron, qui utilise leur image d’homines noui exemplaires pour renforcer sa propre persona. Récupérés par l’idéologie « attrape-tout » augustéenne, à l’époque impériale, ils illustrent, les vertus républicaines d’antan. Plus original est le phénomène parallèle de surimpression, qui consiste à attribuer à l’un des anecdotes propres à l’autre. Enfin, dans les derniers feux du paganisme, leurs figures trouvent une dernière utilisation, comme parangons des vertus païennes traditionnelles, concurrentes de celles du christianisme montant, comme le montrent deux carmina de l’Anthologia Latina et deux biographies, contenues dans le De uiris illustribus Vrbis Romae.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en