The abbots of Evergetis as opponents of “monastic reform”: a re-appraisal of the monastic discourse in 11th and 12th-century Constantinople

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2011

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Résumé En Fr

This article challenges J. Thomas’ claim that the Evergetis monastery produced the first strictly coenobitic rule and disseminated it throughout the Byzantine world, thus giving rise to an ‘Evergetine reform movement’. It draws attention to a lost Studite rule, which can be reconstructed from later adaptations. This text not only predates the Evergetis Typikon by several decades but also exerted considerable influence on 12th century typika. Comparison shows that while sections about institutional and legal features are indeed innovative elements in the Evergetis Typikon, this is not the case with stipulations about the coenobitic life-style. Here the reform agenda is already fully developed in the Studite rule. Indeed, one cannot even claim that the Evergetis Typikon adopted this agenda and transmitted it to later generations. Study of typika and lives reveals that from c. 1000 onwards there was a marked trend towards confor mity, which found its expression in the requirement that monks attend all meals and eat from all dishes. This trend is not reflected in the Evergetis Typikon, which maintains an earlier practice that permitted monks to fast in their cells.

Cet article conteste l’affirmation de J. Thomas que le monastère de l’Évergétis a conçu la première règle strictement cénobitique et l’a propagée à travers le monde byzantin, donnant ainsi naissance à un «mouvement de réforme de l’Évergétis » . Il attire l’attention sur une règle stoudite perdue qui peut être reconstruite à partir d’adaptations plus tardives. Ce texte n’est pas seulement antérieur au typikon de l’Évergétis de plusieurs décennies, mais il exerça aussi une influence considérable sur les typika du 12e siècle. La comparaison montre que, tandis que les sections sur les points institutionnels et légaux sont réellement des éléments novateurs dans le typikon de l’Évergétis, ce n’est pas le cas pour les règlements concernant le régime cénobitique, où le programme des réformes est déjà pleinement développé dans la règle stoudite. En réalité, on ne peut même pas affirmer que le typikon de l’Évergétis adopta ce programme et le transmit aux générations postérieures. L’étude des typika et des Vies montre qu’à partir de l’an mil environ il y avait une tendance marquée à l’observance, qui trouva son expression dans l’exigence que les moines assistent à tous les repas et mangent de tous les plats. Cette tendance ne se reflète pas dans le typikon de l’Évergétis, qui maintient une pratique antérieure permettant aux moines de jeûner dans leurs cellules.

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