1979
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Peter Wiles, « Les taux de change et les parités de pouvoir d'achat dans les pays du CAEM », Revue d'études comparatives Est-Ouest (documents), ID : 10.3406/receo.1979.2261
Le taux de change commercial n'a pas besoin d'être lié à la parité de pouvoir d'achat de gros mais le taux non commercial doit être proche de la parité au détail. Mais le système antérieur de taux ne présente aucun taux croisé non proportionnel alors que c'est le cas du système adopté par la suite. Harrod/Keynes ont négligé les parités de pouvoir d'achat, leur approche n'ayant cependant rien de commun avec le mode de décision de type soviétique concernant le commerce international. Il ne faut pas confondre le rapport monnaie intérieure/monnaie devise avec les critères de décision du commerce. Les taux du marché noir sont quasiment sans lien avec une parité quelconque de pouvoir d'achat. Les chiffres concernant le tourisme n'ont aucune signification si on ne tient pas compte des estimations du marché noir. Toutes ces pratiques sous-optimales ont d'énormes macro-avantages. Le calcul officiel du Preisausgleich est très rationnel. Les taux de participation au commerce international, quand ils sont exprimés en coût interne des facteurs, montrent que les pays communistes ne sont pas autarciques selon les normes capitalistes.