Analyse des divergences de chômage entre les pays en transition post-communistes

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2000

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Ariane Tichit, « Analyse des divergences de chômage entre les pays en transition post-communistes », Revue d'études comparatives Est-Ouest (documents), ID : 10.3406/receo.2000.3058


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Résumé En Fr

The economic transition in post-communist countries has generated a new phenomenon: open unemployment. Since the start of reforms, official unemployment rates have been very high in CEECs (Central and Eastern European Countries) as compared with the low (often below 6%) rates that has prevailed in the NIS (Newly Independent States) formed out of the Soviet Union. The macroeconomic factors underlying these diverging rates are analyzed. Econometric estimates of unemployment rates are made using panel data about the 1991/1992-1996 period. The first conclusion drawn is that the significant variables affecting these rates differ in each of the aforementioned groups of countries. In particular, there is no Phillips curve in either group, whereas Okun's law does hold in CEECs, but not in the NIS, where unemployment is not connected to the level of economic activity. Reforms have not had a clear-cut impact on unemployment in the first group, and they do not represent a significant factor in the second group. These results do not, therefore, back up the idea that economic liberalization causes unemployment to rise.

Un phénomène nouveau lié à la transition vers l'économie de marché dans les pays post-communistes est la présence de chômage déclaré. Les statistiques officielles montrent que les taux de chômage dans les PECO (Pays d'Europe Centrale et Orientale) se situent à des niveaux comparables, voire supérieurs à ceux des pays d'Europe de l'Ouest, alors qu'ils restent à des taux faibles (souvent inférieurs à 6 %) dans les NEI (Nouveaux États Indépendants issus de l'ex-URSS). Le but de l'article est d'étudier quels sont les facteurs macroéconomiques à l'origine de telles divergences. L'analyse est constituée d'une estimation économétrique sur données de panel portant sur la période 1991/1992-1996. Les résultats amènent à conclure, en premier lieu, que les variables influençant le chômage sont radicalement différentes entre les PECO et les NEI. En particulier, l'existence d'une courbe de Phillips est rejetée dans les deux régions, alors que la loi d'Okun n'est retrouvée que dans les PECO, le chômage étant déconnecté de l'évolution de l'activité dans les NEI. D'autre part, l'effet net de l'avancée des réformes sur le chômage n'est pas clairement tranché dans les PECO et n'apparaît pas être un facteur significatif en ex-URSS. Ainsi, l'idée selon laquelle les libéralisations engendrent une poussée du chômage n'est pas confortée par les résultats du présent article.

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