Conflits, inefficience du capitalisme et politique économique

Fiche du document

Date

1989

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.

Résumé En Fr

Conflict, dynamic inefficiency of capitalism and economic policy This paper analyses the relationship between distribution and growth in a differential game à la Lancaster (1973). Having established that the results of Lancaster and Pohjola (1983) about the inefficiency of capitalisrn survive in an infinite horizon game, we show that any budget-balanced public investment (resp : tax on investment) inakes rate ot growth and the gains of capitalists and workers to decrease (resp : to increase,. This paradox can be explained as follows : as they take others players' actions as given, the governrnent the workers and the eapitalists wish policies which are suboptinial at ecjuilibrinrn. This statement illustrates « Lucas' critique » and snggests that players are victims of a fallacy of composition. From that point of view, we show that the version of the Lancaster model used by Pohjola (1984) in order to show the efficiency of workers' investment funds does not allow to avoid this fallacy ol composition.

Conflits, inefficience du capitalisme et politique économique Cet article analyse, dans une perspective dynamique, les conséquences sur la croissance du conflit pour le partage du revenu. Après avoir étudié la robustesse de la propriété d"inefficience du capitalisme mise en évidence par Lancaster (1973), dans le cadre d'un horizon infini, il montre que toute politique d'investissement public (respectivement de taxe sur l'investissement), avec un budget équilibré, entraîne à la fois une diminution (resp. une augmentation) du taux de croissance et des gains des salariés et des capitalistes. Ce résultat paradoxal s'explique par le fait que l'État, les salariés, et les capitalistes, désirent des mesures de politique économique qui sont sous-optimales à l'équilibre lorsqu'ils raisonnent en prenant les actions des autres joueurs comme données. Cela permet de retrouver la critique de Lucas et de la dépasser en montrant que les acteurs sociaux sont victimes d'un sophisme de composition auquel Pohjola [1984] n'a pas échappé lorsqu'il a démontré l'efficacité des fonds d'investissement des salariés.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en