Les difficultés de la mesure du taux de change réel : l'exemple du Sénégal

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1993

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Sylviane Guillaumont, « Les difficultés de la mesure du taux de change réel : l'exemple du Sénégal », Revue d'économie du développement, ID : 10.3406/recod.1993.874


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Résumé En Fr

During the 1 980s, structural adjustment policy in ldcs always aimed at changing the «real exchange rate», defined as the relative price of internationally tradable to non tradable goods. Since this price is not directly measured, it is generally proxied by the «real effective exchange rate», that is the mean of the exchange rate indices of the country under study relative to its trading partners, corrected by the relative price changes at home and abroad. The paper shows that taking one concept for the other may yield wrong conclusions about the effectiveness of the adjustment policy when, as is common, the country has changed at the same time its internal price control policy and its external trade policy. It is based on the case of Senegal where the stake of the debate is all the more important as this country has tried to adjust its balance of payment without a devaluation.

Dans les années quatre-vingt la politique d'ajustement structurel dans les pays en développement a toujours eu pour objectif de modifier le «taux de change réel» conçu comme le prix relatif des biens échangeables et non échangeables internationalement. Comme ce prix n'est pas directement mesurable, il est généralement approché par le «taux de change effectif réel» ou moyenne des indices du cours du change du pays concerné vis-à-vis de ses partenaires commerciaux, corrigés par l'évolution relative des prix dans le pays et à l'étranger. L'article montre que l'assimilation des deux concepts risque d'entraîner des conclusions erronées quant à l'efficacité de la politique d'ajustement lorsque, ce qui est souvent le cas, le pays a simultanément modifié sa politique de contrôle des prix intérieurs et sa politique commerciale extérieure. Il s'appuie sur l'exemple du Sénégal où l'enjeu du débat est d'autant plus important que ce pays a tenté d'ajuster sa balance des paiements sans dévaluer sa monnaie.

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