Régicide, matricide et souillure chez les Atrides selon Eschyle : considérations nouvelles sur la signification de ἄγος (CH. 155) et de ἅγνισμα (EU. 327-328)

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2011

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Pierre Ragot, « Régicide, matricide et souillure chez les Atrides selon Eschyle : considérations nouvelles sur la signification de ἄγος (CH. 155) et de ἅγνισμα (EU. 327-328) », Revue des Études Grecques, ID : 10.3406/reg.2011.8039


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Résumé En Fr

Since the middle of the 20th century, il has generally been admitted that the neuter substantive ἄγος ‘ pollution’ and the adjective ἁγνος ‘ sacred and pure’ are of the same word family, accepting the fact that the concept of sacred was originally ambivalent in Ancient Greece as in other countries, as it is clearly proved by the English word awe and its derivatives, so that the distinction between the words ‘ pollution’ and ‘ purity’ comes from a later remodelling of the Greek lexicography. Our purpose is to demonstrate that Aeschylus’ way of using ἄγος (Ch. 155) and ἅγνισμά (Eu. 327-328) becomes understandable if one assumes that in those two instances the poet probably maintained the original indiscrimination between the idea of ‘ pollution’ and that of ‘ purity’.

Depuis le milieu du XXe siècle, on s’accorde généralement pour rattacher le substantif neutre ἄγος « souillure » à la famille de ἁγνος « sacré et pur » en admettant que la notion de sacré était, en Grèce comme ailleurs, originellement ambivalente (cf. angl. awe) et que la distinction entre le sacré négatif et le sacré positif résulte d’une réorganisation ultérieure du lexique grec. Le but du présent article est de montrer qu’Eschyle a sans doute conservé le souvenir de l’indistinction primitive entre les deux pôles du sacré à travers la manière dont il emploie ἄγος (Ch. 155) et ἅγνισμά (Eu. 327-328).

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