Ein unveröffentlichtes Gedicht Georg Trakls. Erstausgabe und Kommentar

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1974

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Persée

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Adrien Finck et al., « Ein unveröffentlichtes Gedicht Georg Trakls. Erstausgabe und Kommentar », Recherches Germaniques (documents), ID : 10.3406/reger.1974.935


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Résumé De Fr

Das hier zum erstenmal veröffentlichte Manuskript Georg Trakls wurde erst nach Abschluß der historisch-kritischen Ausgabe aufgefunden. Auf einer Visitenkarte bittet Trakl um Veronal und notiert ein Gedicht von vierzehn Versen («Grüngolden geht der Tag hervor» ...). Dieses Gedicht gehört noch deutlich zum unreifen Werk. Das Echte der Traklschen Lyrik konnte sich weitgehend erst im Gegensatz zu der hier noch vorherrschenden lyrischen Sprache und ihren konventionellen Bildern entfalten. Jedoch gewährt das Gedicht einen neuen Einblick in die Entstehung und Entwicklung von Trakls Bilderwelt. Es ist als ein frühes Zeugnis des «Geistlichen» im Sinne Trakls zu lesen. Das religiöse Leben wird mit einer idyllischen Natur und dem verklärenden «Singen» des persönlichen Leids verbunden. Was zum Vorschein kommt, ist die Entwicklung, die von dieser Naturfrömmigkeit zur «orphischen» Nachtlyrik des reifen Werks führt.

Un poème inédit de Georg Trakl. Présenté et commenté par Adrien Finck. Le texte manuscrit de Trakl qui est publié ici pour la première fois, n’a été retrouvé qu’après la parution de la récente édition critique et historique. Sur une carte de visite, Trakl demande du véronal et note au verso un poème de quatorze vers, sans titre. Ce poème appartient nettement à l'œuvre d'avant la maturité. L’authenticité du lyrisme de Trakl ne pouvait s'affirmer qu’en opposition au langage poétique tel qu’il prédomine encore dans ce texte, avec ses images conventionnelles. Cependant, le poème donne un nouvel aperçu de la formation et de l’évolution des images trakléennes. Il faut le lire comme un témoignage précoce de la «spiritualité» trakléenne. La vie religieuse est mise en relation avec une nature idyllique et le «chant» qui exprime et transfigure la souffrance du poète. Ce qui apparaît, c’est l'évolution qui mène de ce sentiment de la nature, pénétré de religiosité, au lyrisme nocturne, «orphique» de la maturité.

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